samedi 2 février 2008

Projet de Notre Dame des Landes : ça chauffe !

Les deux dernières semaines ont été très intenses pour le projet de nouvel aéroport sur Notre Dame des Landes :

- avis favorable du Conseil d'Etat (sur la forme du retour de l'enquête publique) et depuis il y a des rumeurs de sortie prochaine de la DUP (Déclaration d'Utilité Publique)
- invitation des parlementaires par le Préfet de Loire Atlantique samedi 26 janvier : voir l'article de Marie-Hélène Aubert députée européenne à ce sujet : lien ici
- invitation de "la société civile" par le Préfet de Loire Atlantique le mardi 29 janvier pour un prétendu "mini Grenelle" : en fait une véritable pantalonnade !
- réunion le 31 janvier de représentants de la coordination des opposants au projet avec M. Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes, le véritable porteur du projet selon nous. Cette réunion était demandée depuis des années, il a fallu la période électorale actuelle et la crainte de voir des opposants au projet envahir son conseil municipal pour qu'il accepte cette rencontre. Il n'en est pas ressorti grand chose, chacun restant bien sûr sur ses positions.

Ce que j'en retire : Jean-Marc Ayrault a une vision extrêmement grandiose du devenir de Nantes. Dans sa façon de voir, l’aéroport actuel de Nantes Atlantique fait tâche, il est sans doute un peu trop province, un peu trop modeste. Il veut un aéroport qui « réponde aux défis de notre époque » ( ?!!). Il considère que régler les problèmes de sécurité (par le réaménagement de Nantes Atlantique) ne suffit pas. Il faut beaucoup plus que cela. Il n’a pas d’autres arguments : il invoque bien sûr l’accroissement du trafic et la saturation à venir, sachant que nous savons qu’il s’agit là contre-vérités qui ont fait long feu.

L’état du monde nous interroge

Extrait de la 2e lettre de campagne : chapeau de l'article principal

Pollutions, réchauffement, disparition rapide d’espèces… L’état de notre terre est alarmant. Comment en sommes-nous arrivés là ? Notre mode de vie occidental est le premier responsable de la situation. Pourquoi ne pouvons-nous pas en changer tout simplement ? Parce que derrière ce mode de vie, il y a notre organisation économique qui pousse à toujours plus de destruction. Notre système économique reflète notre façon de voir le monde. Pour changer réellement de direction, interrogeons nos certitudes et, en tout premier lieu, celle de considérer l’espèce humaine comme séparée du reste du monde vivant.
Cette deuxième lettre est consacrée à un regard global sur le monde. Les lettres suivantes concerneront les propositions de Solidarités Ecologie pour notre canton et notre département.

voir la lettre : lettre de campagne n°2