lundi 14 janvier 2008

Refuser un nouvel aéroport c'est agir localement en intégrant les défis mondiaux

Deuxième extrait de la lettre de campagne n° 1

Le plus grave problème du canton est le projet de nouvel aéroport. A notre échelle locale, nous vivons ce qui se passe dans de multiples endroits de la planète : destruction de la terre nourricière, de l’agriculture locale, de la biodiversité, risques d’inondations… Tout cela, pour le profit d’entreprises privées (constructeurs) et pour satisfaire la mégalomanie de certains. C’est inadmissible ! Nous refusons cet équipement.

Premièrement, parce qu’il n’y en a pas besoin. La piste de Nantes Atlantique est utilisée au tiers de sa capacité. Le nombre d’avions fréquentant l’aéroport a chuté : de 43 400 en 2000, il est de 37 000 aujourd’hui. Et ce, malgré l’augmentation du nombre de passagers ces trois dernières années : les avions sont mieux remplis. Le survol de Nantes peut être encore réduit ou même totalement supprimé par d’autres solutions, bien moins coûteuses en terre et en argent.
Deuxièmement, parce qu’on est à une époque où l’on ne peut plus se permettre de tels gaspillages. Détruire 2000 hectares de terre, le plus grand bassin laitier du département, une zone de biodiversité exceptionnelle, pour créer un troisième aéroport dans le département, complètement surdimensionné et dont la seule utilité sera de servir de vitrine pour faire construire des aéroports en Inde et en Chine ! Non merci !