dimanche 2 mars 2008

Faire face aux défis sociaux et humains d’aujourd’hui

Extrait n°1 de la cinquième (et dernière) lettre de campagne

La vie du plus grand nombre est désormais percutée par de nombreux problèmes économiques et sociaux. Les centaines de milliers de travailleurs sociaux, professionnels de santé, enseignants, bénévoles d’associations… parviennent de plus en plus difficilement à maintenir une cohésion sociale. Malgré leurs efforts importants, les problèmes continuent de s’aggraver : difficultés d’argent, manque de logements abordables, personnes à la rue, salariés sans domicile, alcoolisme (en particulier chez les jeunes), mal-être au travail, sans-papiers, etc.

Le libéralisme n’a pas pour finalité le bien-être des populations
Ce constat devrait nous interroger et nous faire rechercher ce qui cloche. Notre réponse est claire. Le modèle économique actuel, le libéralisme, renforcé par les décisions politiques du gouvernement en place, n’a pas pour finalité le bien-être de la population (voir lettre de campagne n°2). Sa seule finalité c’est de servir les intérêts financiers de ceux qui détiennent le pouvoir économique. Ce système est à l’oeuvre depuis le milieu des années 80, période à partir de laquelle l’argent a été de plus en plus confisqué par la sphère financière au détriment de l’économie réelle. Plus ce système est à l’oeuvre, plus les inégalités se creusent et plus les logiques de redistribution et de protection sociale disparaissent.
Le parti socialiste porte sa part de responsabilités dans ce lourd bilan puisqu’il ne conteste pas l’économie libérale, qu’il prône la nécessité de croissance économique et qu’il souhaite seulement limiter les dégâts de ce système. Défi impossible et épuisant.

Renforcer les solidarités, aider à de nouvelles évolutions
Dans ce contexte, mon action au Conseil Général aura deux objectifs. D’une part, renforcer les solidarités et les conditions de notre bien être, et cela, malgré le contexte actuel et les évolutions en cours : c’est l’attitude du pompier dans un monde pyromane… D’autre part, aider à de nouvelles évolutions, pour participer à la création d’un monde de partage, de solidarités, de bien-être. Cet autre monde est possible, c’est évident, nous avons les moyens matériels et l’intelligence pour le construire. De multiples initiatives en sèment les graines tous les jours. Le rapport des forces en présence n’a tout simplement pas encore basculé.