lundi 3 mars 2008

Manifestation du 1er mars : mon intervention


Bonjour,

je fais partie de l’association Solidarités Ecologie et à ce titre, de la coordination des opposants au projet de Notre Dame des Landes. Je suis candidate à l’élection cantonale prochaine sur le canton de la Chapelle sur Erdre – Sucé sur Erdre – Grandchamp des Fontaines – Treillières. Parmi les cantons directement concernés par le projet, c’est le seul renouvelable cette année. L’association Solidarités Ecologie a décidé de présenter comme en 2001 un(e) candidat(e) à cette élection parce que nous avons voulu donner la possibilité aux électeurs d’affirmer leur refus du projet par un vote écologiste sans aucune ambiguïté. Il est évident que cette élection sera interprétée pour une part comme un référendum sur le projet. Et c’est important de s’en servir.

Je m’engage si je suis élue au Conseil général à faire le maximum pour que ce projet ne voie pas le jour.

Solidarités Ecologie a fait sienne la célèbre phrase « penser globalement, agir localement » et sur le dossier de l’aéroport nous avons travaillé très sérieusement. Notre position rejoint celle de la commission européenne telle qu’elle l’a exprimé dans son livre blanc sur les transports : il nous faut désormais optimiser l’existant. Et l’existant c’est Nantes Atlantique et les autres aéroports de l’ouest. C’est très largement suffisant.

Nous n’avons pas seulement démonté les arguments présentés et refusé ce projet totalement inutile et destructeur, nous avons aussi proposé des solutions alternatives en prenant en compte le seul argument qui peut être recevable : le survol de Nantes. Ces propositions alternatives optimisent l’existant : travail en réseau d’aéroports voisins, réaménagement de Nantes Atlantique par le changement d’orientation de sa piste.

Pour terminer, je voudrais dire que ce projet a eu au moins un aspect positif : il nous a permis de faire évoluer notre façon de voir le monde et ça c’est quelque chose de précieux qu’il nous faudra garder car nous en aurons besoin dans les années à venir.